Dans un monde de likes désintéressés et de personal branding toxique, Bertrand est vrai et unique, torturé, en colère, à l’opposé de ce qu’il devrait faire pour qu’on parle de lui.

Si vous recherchez de l’authenticité, dans le parcours et dans la forme, avec un fond de noirceur et de tendresse, cherchez la source où se sont abreuvés Johnny Cash, Tom Waits, John Prine, Otis Redding, vous y trouverez Bertrand en train de s’y désaltérer. La passion le dévore et cela se sent dans toutes les notes du nouvel Album Country Side de son band.

Arrêtez vous un instant, sortez de la matrice, écoutez cet album. Vous aimerez ou vous détesterez, mais vous ne serez pas indifférent.

À nouveau accompagné par les Mudbugs, Bertrand revient avec un troisième album. Countryside est un clin d’œil à la campagne où l’artiste a grandi. C’est là, à deux pas de Namur, que le groupe s’est réuni pour conce­voir ce disque organique, loin des grands studios, avec quelques micros et la chaleur des vieux instruments. Un retour aux sources.

Les Mudbugs reviennent aussi aux racines de la musique qu’ils aiment : la country, le blues et la soul. Les musiciens apportent fraîcheur et modernité à ces genres fondateurs. Ensemble, ils plantent le décor et propulsent l’auditeur sur les routes du sud des États-Unis, une région que Bertrand Lani affectionne particulièrement, et où il a écrit la trame de ce nou­veau disque.

Countryside est le troisième opus du groupe après It Gets Bluer in a While sorti en 2012 et Small Bowl en 2016. Le premier extrait du disque, Some Faces, a fait l’objet d’une rotation régulière sur les chaînes de radio nationales.

Outre leur travail en studio, les Mudbugs se sont par ailleurs distingués sur scène avec des prestations remarquées au  Roots & Roses Festival à Lessines, au Lasemo à Enghien, au Belvédère à Namur ou encore au Spirit of 66 à Verviers, notamment.